Ocytocine : espoir de guérison des troubles alimentaires du nouveau-né
L’équipe de recherche de l’Inserm dirigée par Françoise Muscatelli, directeur de recherche CNRS à l’Inmed (Unité 901 de l’Inserm) vient de mettre en évidence que l’ocytocine stimule l’activité de succion à la naissance chez le nouveau-né. L’équipe a prouvé avec succès que l’apport de cette hormone, connue pour déclencher l’accouchement, rétablit un comportement alimentaire normal chez des souriceaux pour lesquels l’absence de reflexe de succion engage leur pronostic vital.Ces travaux sont publiés dans la revue Human Molecular genetics.
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Une équipe de l’INSERM ( Inmed U901) nous explique que notre héritage linguistique est fonction du développement de notre cerveau.
Le langage humain apparait inséparable de la pensée dont il est l’instrument. Ce dernier est parfois mal accordé, entrainant une dysharmonie dans la communication. L’étude des pathologies du langage chez l’homme est un moyen unique d’approfondir nos connaissances sur le fonctionnement même du langage. L’équipe de recherche de l’INSERM dirigée par Pierre Szepetowski, directeur de recherche CNRS à l’Inmed (Unité 901 de l’Inserm) prouve qu’une altération développementale précoce, lors de la formation du cerveau durant la grossesse, pourrait bien être l’origine commune entre troubles épileptiques et troubles moteurs du langage. Le langage, par essence processus spécifique de l’espèce humaine, commence à révéler, pas à pas, ses premiers mystères.
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Soutenanse de Thèse – Par Nathalie Dehorter – Lundi 8 Novembre 2010
Titre: Activités développementales et pathologiques des microcircuits GABAergiques du striatum
Issue d’un DEUG et d’une licence en biologie animale, Nathalie Dehorter se spécialise en neurosciences au cours de son Master à l’Université Paris XI. Son premier mémoire de recherche porte sur la modulation par la neurotrophine BDNF d’un oscillateur impliqué dans la commande rythmique respiratoire chez l’embryon de souris. Ce mémoire détermine le domaine de recherche dans lequel la doctorante va ensuite s’investir pour sa thèse : le développement des réseaux de neurones. En arrivant à l’INMED à Marseille-Luminy, elle rejoint l’équipe de Constance Hammond « Oscillations physiologiques et pathologiques dans les ganglions de la base », attirée par la problématique du développement des ganglions de la base, un ensemble de structures cérébrales impliquées dans la réalisation des mouvements appris et automatisés.