Nigel Jones
Gamma oscillations in schizophrenia – hearing the signal through the noise

Résumé

Nigel Jones décrira l’implication des oscillations à haute fréquence (gamma) dans les comportements pertinents pour la schizophrénie. Les oscillations gamma sont étroitement liées à plusieurs processus cognitifs d’ordre supérieur, tels que la mémoire de travail, l’attention et la perception sensorielle. Ces mêmes processus sont perturbés chez les patients atteints de schizophrénie. Plusieurs rapports documentent des oscillations gamma anormales dans ce trouble, suggérant que les oscillations gamma aberrantes entraînent directement les symptômes de la schizophrénie. De plus, les récepteurs NMDA sont étroitement liés à la physiopathologie de la schizophrénie et les antagonistes de ces récepteurs perturbent la régulation des oscillations gamma et provoquent des perturbations dans des domaines comportementaux clés. Ce séminaire réunira ces trois phénomènes – oscillations gamma, récepteurs NMDA et comportements pertinents pour la schizophrénie – pour tenter de clarifier ces interrelations, en identifiant les principaux substrats cellulaires et les mécanismes biologiques dans le but de démontrer comment une régulation aberrante des oscillations gamma provoque des perturbations comportementales.

Le professeur associé Nigel Jones est un neuroscientifique du comportement au Département de médecine, à la Central Clinical School de l’Université Monash de l’hôpital Alfred de Melbourne, en Australie. Ses recherches portent sur la compréhension des bases biologiques des troubles neurologiques et psychiatriques, en particulier l’épilepsie et la schizophrénie. Son laboratoire emploie une gamme de tests comportementaux avancés de cognition, d’anxiété et de dépression, associés à l’électrophysiologie in vivo, à la biologie moléculaire, à l’imagerie in vivo, aux méthodes opto / chimogénétiques, immunocytochimiques et transgéniques. Nous étudions également le rôle et l’influence des oscillations neuronales dans les comportements cognitifs dans des circonstances physiologiques, en utilisant des tâches comportementales sophistiquées et des enregistrements électrophysiologiques haut de gamme.

Nigel JONES, Département de médecine, Central Clinical School de l’Université Monash,

Hôpital Alfred, Melbourne, Australie

Invité par Pierre-Pascal LENCK-SANTINI 

Inmed, salle de conférence, Mardi 2 octobre 2018 à 11h

 

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